Qui sommes-nous ?

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ORIGINE DE LA MUTUELLE

Le 20 octobre 1910. Cette date ne vous dit sans doute pas grand chose. Et pourtant… C’est en effet ce jour-là que sont approuvés, par arrêté ministériel, les statuts de ce qui allait devenir la Société de secours mutuels de «La Dépêche de Brest et de l’Ouest». Elle avait pour but de payer à ses membres participants une indemnité pendant la durée de l’incapacité de travail due aux maladies ou aux blessures dont ils pouvaient être atteints.
Après une interruption due à la guerre 1914-1918, l’assemblée générale se tenait le dimanche 8 avril 1923. Elle était présidée par M. Novelli. Il subsiste des écrits des délibérations qui ont émaillé les années 1930 à 1957. Le nombre de sociétaires est passé, durant ce laps de temps, de 82 à 172 au 31 décembre 1956.
Après la guerre 1939-1945, une société mutualiste est établie à Brest-Morlaix sous le titre «Le Télégramme de Brest et de l’Ouest», qui prend le relais de la Société de secours mutuels. Elle est approuvée par le ministre du Travail et de la Sécurité sociale le 31 janvier 1949. A l’indemnité incapacité de travail s’ajoutait une indemnité au décès. Par courrier daté du 9 août 1973, M. Jean-Pierre Coudurier, président du comité d’entreprise du Télégramme, informait le personnel que les remboursements de frais de maladie, effectués depuis un moment par le comité d’entreprise, seraient transférés à une mutuelle financée à la fois par le comité d’entreprise* et par les adhérents, à laquelle cotiseraient tous les membres du personnel intéressés.
Et c’est ainsi que naquit, au 1er janvier 1974, la mutuelle telle que nous la connaissons aujourd’hui.

VOTRE MUTUELLE en quelques mots…

Mutuelle d’entreprise à cette date, ses effectifs ont culminé, vers 2010, à plus de 1.000 adhérents et près de 1.900 bénéficiaires : salariés actifs et retraités (et leurs ayants droit) du Télégramme, de Viamédia et de quelques filiales du groupe qui étaient couverts.
La Mutuelle du Télégramme, association du type loi 1901, ne regroupe plus, depuis janvier 2018, que les retraités et leurs ayants droit, le groupe Le Télégramme ayant choisi un autre organisme pour ses salariés.
L’association est aujourd’hui devenue, comme les autres mutuelles, une “véritable entreprise d’économie sociale” régie par le code de la Mutualité et relevant du Livre II (mutuelles santé). Pour perdurer, elle doit répondre à diverses contraintes imposées entre autres par les directives européennes : contrôle externe par un commissaire aux comptes, contrôles divers ACP (rapport de contrôle interne, rapport de solvabilité…), adaptation permanente aux différentes mesures émanant de la réforme de la Sécurité sociale (loi août 2004)…
La Mutuelle du Télégramme est gérée par un conseil d’administration et de décision de 11 membres bénévoles, tous issus des retraités du Télégramme. Elle est “orchestrée” par un bureau (président, vice-président, trésorier et trésorier adjoint, secrétaire et secrétaire adjointe). La partie remboursement des prestations est confiée à un délégataire de gestion, Alptis, de Lyon.

Morlaix, 5 décembre 2020.

* jusqu’en 2016 financée par les comités d’entreprise Télégramme et Viamédia et par les adhérents, membres du personnel et retraités.